ECO-ANXIETE : Nos émotions et nos pensées automatiques face à la peur des catastrophes climatiques

 

Cette rentrée n’est pas comme les autres. Les questions environnementales sont plus présentes qu’en 2022 ou 2021 dans les medias . Déjà le nombre d’articles de presse écrite en France évoquant l’éco-anxiété était passé de 259 en 2020 à 1802 en 2022 (répertoriés par Europresse).

Mais, en s’emparant du sujet, les journalistes présentent l’aspect anxiogène du changement climatique. Ils insistent sur les catastrophes présentes comme les incendies au nord du Canada depuis juin 2023 , et à venir telles que la fonte de 30 à 80% des glaciers de l’Himalaya d’ici la fin du siècle (Journal La Croix du 27 septembre 2023).

Ces derniers mois nous sommes informés plus fréquemment que ce à quoi nous étions habitués, et mis face à des images parfois insoutenables. Pendant que nos yeux regardent sur écran, et que nos oreilles entendent la description précise de phénomènes climatiques menaçants, les données chiffrées de la « trajectoire » de l’augmentation des températures s’énoncent.

Immergés dans ce nouvel environnement global, il faut le dire angoissant, effrayant, que se passe-t-il en nous, quelles émotions vont venir nous traverser ?

Activer la peur en nous, est-ce ou non un levier efficace pour nous pousser à la prise de conscience et à « faire quelque chose » ?

Selon le principe fondamental du Vivant : « le but de la Vie c’est la Vie ». Toute espèce vise à perdurer. Face aux menaces et aux dangers, notre cerveau met en route les réactions automatiques les plus adaptatives possibles : des émotions surgissent, des pensées s’ y associent presque simultanément, des comportements s’ajustent.

Exposés à l’information scientifique, aux annonces de catastrophes et aux images d’incendies, certains vont devenir éco-anxieux, et d’autres iront vers l’évitement, mécanismes involontaires du cerveau.

 

Les éco-anxieux

Le psychologue du travail, Pierre-Eric Sutter décrit les étapes émotionnelles que les éco-anxieux vont traverser, nous rappelant toujours que cette anxiété n’est pas pathologique, sauf si elle s’installe au-delà d’un an. Il a créé il y a 5 ans l’Observatoire de l’Eco-anxiété tout en démarrant en France la recherche scientifique dans ce domaine.

Cette notion se définit comme étant une détresse psychique qui (bien-sûr) a une cause, une prise de conscience aigüe, une clairvoyance de la « globalité systémique » trop large pour nos capacités habituelles à saisir des phénomènes.

L’étape principale qu’il nomme « meta-noïa » (littéralement au-delà de l’esprit) commune à tous les éco-anxieux est celle du passage d’une vision du monde à une autre : « c’est, tout-à-coup, être sur la même longueur d’onde avec les catastrophes écologiques auxquelles on devient sensible alors que les autres y restent indifférents. »

Et, de là, peur, colère, dégout, solastalgie (voir mon précédent article) submergent la personne éco-anxieuse.

Je propose d’aider à soulager cette souffrance émotionnelle en conseillant des composés d’élixirs floraux au plus près de ce que chacun ressent : sentiment d’impuissance, colère envers ceux qui ne trient pas leurs déchets, peur de l’effondrement, etc .

 

Les évitants

Quittons les éco-anxieux , et tournons-nous vers les personnes chez qui d’autres mécanismes adaptatifs du cerveau vont s’activer afin de maintenir à tout prix leur équilibre psychique, leur éviter de paniquer et surtout les maintenir en vie.

De très nombreux « biais cognitifs » ainsi que le déni sont à l’œuvre dans nos raisonnements et nos prises de décision. Le Professeur Antoine Pelisssolo et le Docteur Célie Massini, Psychiatres, détaillent l’importance de tous ces biais : « On ne peut pas les voir soi-même et encore moins les modifier si l’on ne sait pas qu’ils existent ».

« Il y a plusieurs milliers d’années, la résolution de problèmes intellectuels et conceptuels étaient moins essentielle que celle des questions d’alimentation et de sécurité immédiate pour lesquelles toute l’énergie disponible devait être mobilisée. »

J’en citerai 3 parmi la quinzaine de biais cognitifs présentée dans leur livre « Les émotions du dérèglement climatique ».

Le biais de confirmation qui consiste à privilégier inconsciemment les informations qui vont dans le sens de nos croyances et douter de celles qui les réfutent, indépendamment de leur plausibilité.

Le biais de conformation qui nous fait privilégier les hypothèses communément admises.

Enfin l’effet de vérité illusoire qui consiste à s’approprier plus facilement une donnée si elle est facile à comprendre ou qu’elle a été répétée à de nombreuses reprises.

Je leur suis reconnaissante de me permettre de saisir ainsi pourquoi les informations complexes sur le changement climatique, que l’Histoire Humaine n’a pas en mémoire (et qui ne rencontrent pas nos croyances ancestrales) demandent un effort pour être entendues, écoutées. Nous avons besoin de temps pour les intégrer, se les approprier, les retenir. Nous avons parfois besoin d’aide. Agir viendra juste après.

 

Enfin , à l’origine de ces 2 réactions, éco-anxiété et évitement (voire déni) , c’est tout simplement la peur de la mort qui soulève des émotions primaires.

Pierre-Eric Sutter propose à ses patients éco-anxieux des exercices et un travail psychologique sur leur angoisse de finitude. Pour lui le thème de la mort est devenu le plus grand tabou dans nos sociétés contemporaines.

Sa réflexion me semble juste. Il se souvient que pour nos grand-parents le tabou majeur était la sexualité. Tout cela a beaucoup évolué, on ne s’empêche plus de parler de sexualité.

Un meilleur rapport à notre finitude, celle de nos proches, nous conduit aussi à celle du Vivant, et finalement recentre vers l’essentiel.  Prenons le temps de déterminer ce qui a du sens pour nous. Ce travail ouvre à la capacité à agir pour être heureux plutôt que de se distraire, ou de continuer une activité professionnelle ou bien des relations, qui nous font « perdre du temps ».

J’ai cité :

Les émotions du dérèglement climatique L’impact des catastrophes écologiques sur notre bien-être et comment y faire face. Editions Flammarion, 2022 Pr Antoine Pelissolo et D. Célie Massini, Psychiatres (CHU Henri Mondor de Créteil)

Bien vivre son Eco-AnxiétéPrendre soin de soir en prenant soin du monde. Pierre-Eric Sutter, Psychologue du Travail, créateur en 2022 de l’Observatoire de l’éco-anxiété et de la Maison des éco-anxieux, et Sylvie Chamberlin, Coach et consultante en entreprise dans le développement du capital humain, co-créatrice de la Maison des éco-anxieux. Editions Gereso, juin 2023

 

 

ECO-ANXIETE : Fiche synthétique pour mieux comprendre

ECO-ANXIETE : comprendre ce mot

Le terme ECO-ANXIETE vient d’entrer dans le dictionnaire en 2023. Il désigne l’inquiétude ressentie face aux menaces actuelles ou futures auxquelles la Terre est confrontée à cause du changement climatique. C’est bien évidemment la contraction des mots écologie et anxiété.

Plusieurs niveaux de ressenti sont rapportés par ceux qui en souffrent :  S’interroger sur l’avenir du monde et les effets concrets qu’aura le réchauffement du climat atteste plutôt d’une prise de conscience réaliste et s’accompagne d’inquiétude, c’est logique. Mais les jeunes en particulier rapportent bien souvent se sentir débordés par cette anxiété, avoir des pensées incessantes qui ressassent les catastrophes climatiques potentielles à venir au point de ne plus pouvoir profiter des petits moments de bonheur quotidien comme prendre un café avec un ami ou s’asseoir par terre pour jouer avec ses jeunes enfants. Cela peut aller jusqu’à la perte de sommeil.

C’est un état qui nécessite de l’aide, du soin.

 

AUTRES NOUVEAUX TERMES : SOLASTALGIE, DEUIL ECOLOGIQUE

D’autres termes ont également fait leur apparition dans ce champ des angoisses et de la détresse liées au climat.

Si l’éco-anxiété est une peur anticipative, la SOLASTALGIE est à l’inverse tournée vers le passé : Elle décrit le sentiment douloureux de voir un endroit naturel connu, aimé, associé à des moments heureux, un lieu de refuge et de réconfort, modifié sans retour en arrière possible. Ce terme se compose du mot anglais « solace » qui signifie réconfort et du mot « algie » qui veut dire douleur. Il renvoie donc à la douleur de perdre son habitat.

Il a été créé par un ancien professeur en Philosophie de l’Environnement à l’université de Murdoch en Australie nommé Glenn Albrecht.

Le DEUIL ECOLOGIQUE a été défini par la chercheuse canadienne Ashlee Cunsolo comme « la douleur ressentie face aux pertes environnementales actuelles ou anticipées. »

Je développe en ce moment des séances visant à retrouver un mieux-être, à diminuer l’intensité du stress ou de l’anxiété, afin que ceux qui souffrent trouvent un soulagement et l’élan vers une forme de résilience qui leur sera propre et leur permettra de se sentir à nouveau acteurs.

La problématique de l’éco-anxiété est encore relativement récente, mais les confinements dûs à la crise sanitaire de 2020 et 2021 ainsi que les canicules des derniers étés ont accéléré la prise de conscience du changement de notre environnement . Celle-ci est nécessaire mais s’accompagne souvent de peurs et d’inquiétudes pour lesquelles nous avons besoin d’aide, de temps, d’écoute, de bienveillance, d’humanité.

Source : Je m’appuie plus particulièrement sur le livre « Les émotions du dérèglement climatique », sous-titré : « L’impact des catastrophes écologiques sur notre bien-être et comment y faire face !  » Du Pr Antoine Pelissolo et du Dr Célie Massini. Editeur : Flammarion, 2021.

PAUSE/VISUALISATION POUR S’EVADER DANS LA NATURE EN 6 MN

DEAMBULATION DANS LES COULEURS DE LA MEDECINE CHINOISE

Pour vous détendre, je vous propose un jeu qui ne demande que quelques minutes : J’ai créé 5 étapes de visualisation. Le but est de réguler vos émotions en excès dans l’instant présent. Vous cheminerez en imagination dans les symboles colorés associés aux 5 éléments de la Médecine Chinoise : Bois, Feu, Terre, Metal, Eau.

Répondez spontanément aux questions suivantes et visualisez, faites les associations sensorielles, guidé(e) par mes propositions.

 

  • Quel arbre préférez-vous ?

 

  • Sentez que vous venez de faire un choix (même s’il est sans importance). Fermez vos yeux et imaginez-vous sous « votre arbre ». Vous pouvez simplement le regarder, vous asseoir dessous, ou toucher son écorce. Respirez profondément pour humer son parfum.

 

  • Qu’est-ce qui vous rend joyeux et vous fait rayonner ? (Laissez venir ce qui se présente à votre esprit). Un mot suffit.

 

  • Ressentez la joie dans la situation qui s’est présentée en imagination. Fermez vos yeux et respirez le parfum de ce qui est autour de vous, écoutez si des sons sont audibles, touchez un élément de la scène.

 

  • Fermez vos yeux et ressentez la plante de vos pieds. Marchez sur la Terre et pas dans votre tête. Sur quel sol déambulez-vous ? du sable, de la terre humide ou sèche, de l’herbe fraiche encore imbibée de la rosée du matin ? Marchez « dans » la confiance en vous, tranquillement.

 

  • Connectez-vous à une déception ou une tristesse des mois précédents. Quel en serait le mot-clé ?

 

  • Quelle petite chose en lien avec ce sentiment pouvez-vous laisser partir ou lâcher pour avancer ? Mettez cette petite chose dans un ballon blanc que vous tenez au bout d’une ficelle puis lâchez-le et regardez-le s’envoler lentement. Respirez et laissez-lui le temps de s’éloigner vers le ciel jusqu’à ce que vous ne puissiez plus le voir.

 

  • Qu’est-ce qui vous fait peur pour cette année 2023 ?

 

  • Si je vous dis : « Imaginez que vous êtes immergé, parfaitement à votre place », où vous voyez-vous ? dans une vasque de rivière rafraichissante et claire, sous une cascade tropicale, dans un lac, dans la mer méditerranée, dans un océan calme ? Immergez-vous et ressentez le bienfait sécurisant et doux de cette sensation amniotique en respirant calmement.

 

  • Revenez à votre arbre et asseyez-vous dessous. Respirez encore un peu en allongeant l’expiration.

 

Quand vous sentirez le besoin de vous apaiser dans l’instant, vous pourrez retourner en visualisation sous votre arbre en respirant son parfum.

Je vous invite à poursuivre, approfondir, compléter cette déambulation en séance à mon cabinet. Les couleurs liées à la symbolique des 5 éléments sont une porte d’entrée légère et amusante pour vous aider à raconter votre histoire, découvrir vos passions, vos blessures.

De la DOUCEUR

« De l’animalité elle garde le goût et le toucher, la présence et la grâce. Et de l’Enfance, l’essentielle présence dans ce qu’elle irradie. » L’essai intitulé « Puissance de la douceur » (2013) d’Anne Dufourmantelle*, nous baigne dans une recherche complexe et de qualité et nous imprègne de la notion de douceur en en dessinant tous les contours.

On sait déjà et on le comprend en profondeur, la douceur est liée à notre vie intra-utérine et de tout petit bébé. « Le monde de l’enfance la prolonge, c’est pourquoi l’image d’un petit enfant qui dort est l’une des images universelles de la douceur, comme si (…) la confiance et l’abandon total dont fait preuve ce corps nous renvoyaient à cet abandon premier dont nous venons. »

La douceur n’est pas mièvre, bien au contraire

Attention, l’auteure pointe aussi -et c’est tant mieux car on n’y prend pas garde- qu’à l’opposé de ce que les publicités voudraient nous faire croire en vantant des produits qui rendraient par exemple notre peau plus douce, la douceur est une qualité qui n’est pas mièvre mais élévée et noble. Les héros guerriers de l’Illiade, incarnations du courage et de la droiture, en font preuve eux aussi. « Elle ne verse dans aucune mièvrerie et s’accorde au courage ».

La philosophie de la non-violence qui inspire Ghandi puis Nelson Mandela s’oppose également par la douceur à la brutalité des régimes ségrégationnistes de leurs nations.

Nous pouvons donc faire preuve de douceur avec nos proches ou dans nos relations sans devenir mous, inspirés par la force de ces héros.

Techniques douces

Naturellement orientée depuis toujours vers l’écoute approfondie des émotions, j’ai choisi de travailler dans la relation d’aide, une relation duelle d’écoute sans jugement, et d’y ajouter des « techniques douces » corporelles et énergétiques : Touchers, tapotements ou massages toujours légers.

Anne Dufourmantelle nous éclaire sur ce qui se passe : La relation « douce » qui s’établit entre deux êtres humains ou entre l’homme et le cheval par exemple, l’est pour chacun des 2 protagonistes : « c’est un double don qui apparait : Celui qui l’offre et celui qui le reçoit sont tous deux rassemblés. » Une manière de qualifier le lien si particulier qui s’établit dans la relation de soin ou thérapeutique.

Par ailleurs, comme on me l’a enseigné, je m’assure toujours en début de séance auprès d’une personne par un protocole simple sur le corps que nous allons travailler de « manière douce ». Puis au sein de nos techniques qui s’appuient sur la Médecine Chinoise, il arrive que le méridien Rate-Pancréas soit celui qui nécessite d’être rééquilibré prioritairement. Il est en lien avec le rapport à la mère, à la nourriture corporelle, affective et spirituelle. « Douce » est la voix associée à l’élément Terre et à ce méridien.  On retrouve là des situations émotionnelles très diverses : troubles alimentaires, besoin d’affection permanent, qui rend vulnérable dans le couple. Ce besoin mieux dosé , une forme de douceur intrinsèque trouvée, on se sent moins dépendant de l’autre.

La douceur me manquait

A la lecture de ce bel essai d’Anne Dufourmantelle, j’ai pris conscience que la douceur me manquait, qu’elle est moins présente « qu’avant » dans ma vie…Mais avant quoi ?

Je ne sais finalement pas très bien, on pense tous à « avant la crise sanitaire ». Mais me manquait-elle déjà avant cet avant ?

Les expressions guerrières telles que « je me suis battu(e) pour cela », « je suis armé(e) pour mener ce projet à bien », « je vais me défendre », courantes, supposent la lutte, la bataille, la brutalité pour être respecté. Mes client(e)s les utilisent souvent pour décrire leurs expériences dans le monde du travail ou bien dans le couple, et aujourd’hui nous entendons parler quotidiennement de la « lutte » contre le coronavirus.

Mais pourquoi a-t-on besoin de se protéger ou de se défendre avec dureté ? L’ère des egos tout-puissants

Marie-France Hirigoyen, psychiatre, dans son ouvrage « les Narcisses » nous rappelle que les interdits qui entravaient l’épanouissement des femmes et des hommes dans nos sociétés au 20ème siècle ont largement disparu. Par exemple, ne pouvoir vivre avec la personne que l’on aimait car le divorce, l’homosexualité, étaient mal vus rendait nombre de femmes et d’hommes très malheureux. Les souffrances des années cinquante étaient de cet ordre : ne pas pouvoir être avec la personne aimée, ne pas faire ce qui nous rendait heureux, faire des « sacrifices » et renoncer au bonheur afin d’être en phase avec ce que la société nous dictait comme acceptable et conforme ou non.

Le vingt-et-unième siècle a alors vu se structurer les valeurs de notre société autour de l’Individu, de sa réalisation personnelle. Nous en bénéficions tous, allant vers ce qui nous épanouit dans notre singularité…. Mais désormais les egos ne sont plus contenus et limités par les exigences sévères d’une société punissante. Certaines personnes, en fonction de ce qu’elles ont vécu à travers leur éducation, et au cours de leurs expériences, cherchent à combler leurs besoins instinctivement, comme les enfants. Centrées sur leurs besoins, elles tolèrent difficilement la frustration.

Comme la douceur, on l’a noté, fait souvent défaut dans la sphère professionnelle ou personnelle, elles peuvent alors, une fois trouvée une source de douceur rappelant la voix ou le toucher maternels, vouloir s’y abreuver sans limite, à l’excès, et sans égard pour celui ou celle qui la diffuse ; allant même parfois un cran au-dessus jusqu’à laisser reposer sur leur « fournisseur de douceur » leur sentiment de sécurité ! Certaines clientes se sont senties littéralement épuisées avant de prendre la mesure de ce déséquilibre dans leur relation.

Ainsi aujourd’hui avons-nous chacun à nous ajuster entre d’une part générosité, bonté, délicatesse, tact… qui sont des qualités attributs de la douceur, et d’autre part affirmation de nous-mêmes, protection de notre intégrité. Les comportements et attitudes n’étant plus régis par des carcans de politesse, de moralité ou des usages formels, il nous revient d’assurer ce champ-là par nous-mêmes, au bureau et parfois à la maison.

En séance, choisir une thématique autour de la douceur s’avère intéressant : chacun(e) accède à plus de créativité, ouverture, discernement, courage ! La douceur enfin tournée vers soi-même peut conduire à cet équilibre entre ouverture et discernement. Et cela fait du bien, on se sent rééquilibré, un peu plus unifié !

Le besoin de douceur est universel

Finalement, en dehors des soins qui entourent les jeunes enfants, nous avons largement oublié cette notion là. On n’utilise plus beaucoup le terme de douceur aujourd’hui, parlant néanmoins de bienveillance (sur laquelle je reviendrai dans un épisode 2). Pourtant certains événements témoignent qu’elle demeure un besoin fondamental de l’être humain.

Dans son essai intitulé « Eloge de la douceur » (2017), la journaliste Aurélie Godefroy nous présente Amma : Chaque année cette prêtresse indienne mondialement connue restait 3 jours à Toulon et l’an dernier en novembre 2019 elle a fait halte au Palais des sports de Marseille pour serrer dans ses bras (son étreinte s’appelle le « darshan ») des milliers de personnes qui avaient attendu pendant des heures. Une amie, des clients, m’ont raconté ce ressenti d’amour et de douceur infinis, une transmission de « l’essentiel » qui laisse un souvenir très fort, qui apaise pour longtemps. Surnommée « la mère de la compassion », je crois qu’elle apporte avec ce « câlin » douceur maternelle à tous ceux qu’elle étreint. Elle aurait pratiqué 39 millions de darshan à travers le monde en 3 décennies…On en a tous plus que jamais besoin.

 

J’ai cité :

*Anne Dufourmantelle : Puissance de la douceur – 2013 – Philosophe et psychanalyste décédée accidentellement en 2017

Marie-France Hirigoyen : Les Narcisse. Ils ont pris le pouvoir – 2019 – Psychiatre qui a développé le principe de « harcèlement moral » au début des années 2000 et ainsi contribué à l’établissement d’une loi contre le harcèlement au travail.

Aurélie Godefroy : Eloge de la douceur – 2017 – Journaliste

 

HYPERSENSIBILITÉ Episode 2 – Comprendre puis utiliser positivement nos hyper-émotions

Une de mes clientes (qui se reconnaîtra) m’a dit l’autre jour  : « Je vous remercie pour votre éclairage sur ma sensibilité exacerbée, j’avais toujours pensé que j’étais folle de ressentir tout cela ! ». Or Saverio Tomasella, le psychologue et psychanalyste spécialiste de la question que j’ai cité dans l ‘article précédent, insiste bien sur le fait que l’hypersensibilité n’est pas pathologique. Ce n’est pas une maladie psychique .

D’autres personnes m’ont dit avoir apprécié que je « parle d’elles » : Prenant conscience qu’elles sont loin d’être des cas isolés, elles ont pu s’ouvrir et expliquer à leur entourage leurs sensations physiques, leur flot d’émotions, et se sont senties mieux comprises . C ‘est important car notre entourage ne suit pas toujours nos montagnes russes internes.

Je me demandais dans le précédent article :

Quand donc est apparue cette notion ?

 Le  terme sensibilité apparaît dans le lexique au XVIIème siècle à coté de la raison.

L’ homme sort de sa condition : Alors qu’il répondait seulement à ses besoins primaires devant se nourrir, se chauffer etc, il est amené à découvrir sa propre capacité d’analyse et à fonder ses opinions – raison – et accède au même moment au sentiment, à la perception sensible du monde, et au-delà pour les personnes lettrées, aux Arts – sensibilité – Une dimension très humaine qui lui permet de s’élever.

Avant de lister les nombreuses richesses et qualités des Hypersensibles, un dernier petit retour sur leur souffrance :

Anecdote courante : Cela arrive soudainement…on reçoit un message, un texto, le ton n’y est pas vraiment respectueux . On prend cela pour des paroles offensantes. Et les émotions montent ! Et Le cœur s’emballe, voilà qu’on fait un peu de tachycardie ! C’est la confusion . Surgissent en même temps la culpabilité d’avoir généré on ne sait quoi chez l’autre qui a abouti à ce message, et la blessure qui fait souffrir en lisant le texto désagréable. On est confus, agité et très fatigué.

Le tout a duré 2 minutes. Nos proches observent notre agitation et notre anxiété avec étonnement.

Les hypersensibles souffrent fréquemment dès qu’un mot, une ambiance, une odeur les agressent. Soit l’un des 5 sens est stimulé à l’extrême, soit, comme dans l’exemple, une situation déclenche une émotion très forte. Ils atteignent en un seul pic le niveau maximum supportable d’une tristesse comme d’un son. Épuisant.

Moins épuisant, mais « très embarrassant », nous confient ceux qui ont facilement « les larmes aux yeux ». On retrouve, comme dans mon article précédent, un trait physique précis dans notre technique de Kinésiologie « 3 cerveaux en 1 – One Brain » : De larges iris (disque coloré de l’œil) marquent chez une personne un haut degré d’expressivité émotionnelle. Celles qui en sont dotées expriment leurs propres émotions et sont en sympathie avec celles des autres. Les larmes coulent « toutes seules », les colères sont dites. Elles sont plus tristes et plus joyeuses que la plupart des gens. Elles « sont » leurs émotions.

Mais certains hypersensibles n’ont plus ces larges iris . Enfant, nous étions tous ainsi. Pensez aux grands yeux du bébé qui occupent tant de place dans son visage ! L’environnement, l’Education, les expériences ont modulé l’autorisation à exprimer sensations et émotions. Les iris sont devenus petits, contractés, ils occupent une moindre proportion de l’œil .

Regardons la taille des iris de nos proches et nous apprendrons à relativiser l’exposition de leurs émois, ou à l’inverse à respecter leur réserve ou leur difficulté à dire leurs sensations positives telles que l’affection, la gratitude, l’amour.

Mais regardons de plus près les qualités des Hypersensibles.

L’accès à plus d’informations sensorielles est finalement un don.

Ils et elles sont empathiques  à l’extrême. On entend parler de « neurones miroirs » qui seraient plus nombreuses chez les ultra-sensibles : Quel est ce phénomène ?

Nous avons dans le cerveau des neurones qui reflètent l’action que nous observons : Si on enregistre par scanner les zones cérébrales qui s’activent quand je bois un verre d’eau, alors vous qui me regardez et ne faites rien, avez les mêmes zones cérébrales qui s’activent . (Voir le neuropsychiatre Jean-Michel Oughourlian)

Pour les Hypersensibles, ce réseau serait plus important au point que regarder une scène chez autrui ou au cinéma – une personne qui mange salement par exemple –  déclenche un dégoût, ou un haut-le-cœur ; et à l’opposé si le film s’attarde sur le massage du crâne de l’actrice principale , une sensation de détente agréable se diffuse dans le cuir chevelu et la nuque du spectateur.

Dans leur rapport au monde, ils et elles sont authentiques. Il leur est impossible de nouer une relation superficielle. Ils parlent souvent avec le cœur, utilisant un vocabulaire précis, simple et humain . Le revers de ce rapport sincère à la Vérité peut apparaître quand un groupe autour d’eux communique sur un autre registre. Comme si elle entendait un accord musical dissonant, la personne hypersensible  « grince des dents ». Elle perçoit tous les menus mensonges, les faux-semblants que chacun présente pour préserver les apparences. Les protagonistes, eux, ne sont pas mal à l’aise, ils s’en rendent à peine compte. La personne hypersensible est légèrement tremblante, bouleversée ! Elle perçoit, elle sait, elle a un tour d’avance, c’est terriblement inconfortable.

Etre Hypersensible, c’est aussi s’ émouvoir de la beauté de la nature . Se sentir en plénitude en forêt ou en marchant le long de la mer. Trouver le calme sur les chemins de randonnée où les émotions s’apaisent. Respirer profondément quand l’air est bon et pur.

Enfin vient l’intuition ! Cette « petite voix intérieure »… qui n’est pas pour tout le monde une voix, des pensées claires formulées en mots ou en phrases. C’est souvent un large spectre de ressentis de malaise, de douleur au ventre , de muscles dorsaux contractés à l’évocation d ‘une situation, ou au contraire de bien-être, de « fluidité » à la pensée d’un autre moment.

Il sera bon de prendre les minutes nécessaires, au calme, seul dans un lieu ou nous nous sentons en sécurité afin de nous reconnecter à ces ressentis-là, les laisser émerger, les observer, faire le tri de ces « informations sensorielles » et dégager des mots, une clarté, parfois une nouvelle direction, un désir d’accomplir une toute petite chose ou un grand projet.

Saverio Tomasella  le dit encore mieux :

« voir ce qu’elles indiquent du réel , sur autrui etc. Ne pas se fier à ce « disent les autres », mais à ce que nous ressentons . Puis sur la base de ces perceptions, concevoir ce qui a lieu, ce qui est. »

Pour ma part, je vous aiderai en 3 phases :

1/ quelques séances à mon cabinet où vous serez écouté en douceur sans aucun jugement, puis recevrez un protocole corporel énergétique (nombre de nos protocoles sont issus de la Médecine Chinoise) afin de diminuer les excès émotionnels et sensoriels.

2/ Je vous transmettrai des techniques très faciles à utiliser chaque jour à la maison comme un mouvement de Brain Gym . Le mouvement dit « le planeur » relâche la chaîne musculaire postérieure en jeu dans la peur et dans le réflexe de fuite ou de lutte.

Ou bien un tapotement de points d’acupuncture par vous-même, à répéter plusieurs jours dont l’effet de relâchement du stress est ressenti immédiatement.

3/ en vous proposant de prendre des élixirs floraux de Bach et du laboratoire Deva tels que :

  • l’élixir d ‘Achillée Rose (laboratoire DEVA) pour vous protéger de votre coté « éponge émotionnelle »
  • l’ élixir de Bach « Noyer » ou « Walnut » pour vous aider à garder votre stabilité et à vous adapter dans une période de changement, sans vous laisser influencer.

De quoi vivre le don d’Hypersensibilité plutôt que de le subir.

 

J’ai cité :

-Saverio Tomasella, docteur en Psychologie, psychanalyste et auteur d’ouvrages parmi lesquels :

Hypersensibles, trop sensibles pour être heureux ? (2017) – A fleur de peau (2017) – Ultrasensibles au travail (2019)

– Jean-Michel Oughourlian, Neuropsychiatre, psychologue et auteur d’ouvrages parmi lesquels :

Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner (2012) – Notre troisième cerveau (2013)

 

 

 

 

 

 

Êtes-vous HYPERSENSIBLE ? Episode 1

Aujourd’hui mon propos porte sur les personnes dites « hypersensibles ».

Mes clients sont nombreux à avoir une sensibilité exacerbée : Les personnes trop sensibles ont naturellement une inclination vers les techniques douces, car elles ressentent plus fortement les bénéfices de ce qui est dit « subtil », léger sur le corps, non agressif.

Je découvre que 20 % de la population mondiale serait hypersensible. C’est bien plus que je ne pensais !

C’est grâce à la spécialiste du sujet Elaine Aron, psychologue et auteure américaine, que nous disposons de cette donnée statistique.

Qu’est-ce qui caractérise un  hypersensible ?

Etre hypersensible c’est appréhender le monde sous le prisme de ses sensations et émotions, comme nous l’explique le psychanalyste et écrivain Saverio Tomasella.

Les bruits ou les sons comme la sirène du camion de pompiers qui passe lorsque l’on déjeune tranquillement à une terrasse de café sont amplifiés, et agressent ces personnes (hyperacousie). La lumière des néons gêne et fatigue certains alors que leurs voisins de bureau n’ont rien noté de particulier.

Etre en groupe amène les ultra-sensibles à ressentir les émotions des autres intensément : si quelqu’un est en colère, ils peuvent se sentir très tendus ou chamboulés intérieurement, avoir mal au ventre ou le cœur qui s’accélère. Ainsi  leurs perceptions s’accompagnent de réactions corporelles et d’émotions fortes .
Une de nos techniques de Kinésiologie appelée « 3en1 » ou « One Brain », qualifie la personne hypersensible par des traits physiques fréquents tels que la peau fine, de petits pores, des os minces voire des cheveux fins qui « isolent » peu du monde extérieur.

Saverio Tomasella recommande de prendre régulièrement du recul , car toute stimulation externe banale pour tout-un-chacun, est vécue comme un « brouhaha interne » par la personne ultrasensible qui atteint vite son seuil de tolérance. Tous ces émois prennent de la place et de l’énergie. Un moment de pause seul, au calme, sans bruit important, lui procurera un temps de « travail psychique » pour intégrer toutes ces émotions et ces éprouvés.

Les hypersensibles dans notre environnement actuel

Il est clair que notre monde est plutôt formaté par et pour des « hyposensibles » : gérer notre administration individuelle (banque, santé, assurances, etc.) sur nos « espaces personnels » informatiques, sans plus jamais parler à un « préposé » comme l’on disait il y a quelques années, manque d’humanité.

La vie urbaine sans espaces verts, agresse parfois l’œil hypersensible par sa laideur. Au milieu des immeubles hauts et serrés, le manque de perspective oppresse, car voir au loin constitue une sorte de « respiration » pour l’Homme. Nos ancêtres de la Préhistoire ne scrutaient-ils pas naturellement leur environnement ouvert , à l’affût du danger ?

Nous sommes étonnés d’apprendre qu’une « Association des Hypersensibles » existe à Paris et dans les grandes villes grâce à laquelle les individus échangent, s’écoutent et mettent en commun ce qu’ils ne peuvent partager ailleurs, ces ressentis qu’ils cachent, tant cela est décalé rapport aux autres. Les membres luttent ainsi ensemble contre l’isolement des ultra-sensibles qui, à force de se protéger courent le risque de manquer de contacts amicaux et sociaux , pourtant indispensables à tout être humain pour nourrir justement sa sensibilité.

Il est bon de se souvenir qu’aux XVIIème et XVIIIème siècles, la sensibilité était à l’inverse extrêmement valorisée…

Le portrait d’un hypersensible comporte une dimension de susceptibilité car appréhender le monde à travers ses émotions et ses réactions corporelles fait sur-réagir souvent avec impulsivité. Une petite remarque négative sans importance génère non seulement son lot de réactions corporelles du système nerveux autonome ( réaction de stress avec production de cortisol, tension des grands muscles, etc.), mais également une analyse mentale foisonnante de toutes les options possibles sur les causes de cette remarque (c’est parce que j ‘ai dit ceci, parce-que j ‘ai eu l’ air de penser cela, etc. qu’il me fait cette remarque).

Ici en France, les psychiatres ou psychologues spécialistes conseillent d’être accompagné, de pratiquer la méditation pleine conscience qui permet de se poser, la sophrologie et toute technique douce qui apaise.

Je m’inscris dans cet espace avec mes outils : Kinésiologie et de Florithérapie ( fleurs de Bach) qui abaissent concrètement nos emballements émotionnels et nous éclairent sur nos potentiels positifs.

Alors, êtes-vous une personne ultrasensible ? Ce serait une chance, car si vous êtes vite débordé par vos émotions négatives ou celles des autres, vous pleurez de joie devant un magnifique paysage d’automne, vous êtes ultra-humain !

A suivre Episode 2 : où nous verrons quand le mot sensibilité apparaît dans le dictionnaire, plus de qualités propres aux hypersensibles telles que l’empathie, et comment nous aider. 

 

Bienvenue sur mon site

Bienveillance, non-jugement, soutien, aide, écoute : Voici la couleur de mes séances de kinésiologie.

Pour vous qui visitez pour la première fois mon site, merci pour votre passage et ‘bienvenue chez moi’.

Pour mes clientes et clients, voici mon nouveau site, que j’ai voulu plus élégant, plus aéré, et entouré d’un peu de bleu proche du turquoise.

 

Il n’est pas simple de présenter la kinésiologie qui me passionne, mes séances et mon style.

Lorsque j’ai commencé à faire des séances dans mon cabinet en 2010 après ma formation, je tentais de mettre en mots ma pratique sur de petits flyers.

Plus tard en 2012, j’ai voulu faire une grande carte de visite ne contenant plus que des visuels .

Et à présent, au gré de ce travail sur mon site, il me faut revenir au texte.

J’ai pourtant le sentiment que mes séances ne se décrivent pas, elles se ressentent.

 

Les mots auront une grande importance ; il ne serait pas possible pour moi de travailler exclusivement sur le corps, je suis trop verbale pour cela.

Mais les « retrouvailles » de l’émotion éprouvée à un moment, et du ressenti physique bien précis….voila peut-être une bonne description de mes séances de kinésiologie !

 

A bientôt,

Marie-Clotilde

Perdre du poids avec la kinésiologie

Notre poids varie comme une sorte de baromètre.

Mais quelle température mesure-t-il donc ?

1- La graisse nous permet de faire face au froid en hiver.

Nous avons tous bien remarqué cette  couche de graisse judicieusement localisée (ventre, cuisses, hanches…) qui apparait, augmente ou diminue. Elle ne dépend pas uniquement de ce que nous mangeons.

J’ai habité 4 ans au Québec où sont nombreux ceux qui grossissent  durant l’hiver : Leur corps brûle moins de calories qu’en période tempérée ; il « veut » en conserver ! Il a un besoin accru en graisse et hydrates de carbone (pates , riz, pommes de terre…)

Ces mêmes personnes redeviennent minces au printemps, sans même modifier volontairement leur alimentation. Simplement, ils absorbent moins de gras et de sucre car n’en éprouvent plus le besoin : Il ne fait plus moins 26 degrés en dessous de zéro ! On sort aisément, on peut de nouveau marcher plus longtemps dehors.

Mais surtout, leur corps stocke moins !

2- La graisse joue le rôle de protecteur pour notre survie : c’est notre réserve en cas de « famine »

Une personne qui se lance dans un régime à faible apport calorique a de fortes chances pour que son cerveau archaïque réponde en stockant (de la graisse) . Cette partie de son cerveau  « pense » qu’il s’agit d’une famine, qu’elle va mourir de faim ! Si de surcroît cette personne n’en est pas à son premier régime, son cerveau risque même  de stocker de plus en plus de graisse, car « il y a eu plusieurs fois des famines » !

La solution est plutôt de se nourrir souvent et suffisamment.

3- La graisse traduit nos besoins affectifs

Nous pouvons avoir faim ou soif de reconnaissance, d’attention, d’amour…Nous sommes peut-être stressés par des situations d’éloignement géographique (déménagement, changement…).

Nous avons peur de « manquer »… Et c’est là que la kinésiologie peut nous aider.

Grâce aux techniques de Stress Release, nous pouvons peu à peu rééquilibrer et tranquilliser des émotions de manque….des séances intéressantes, pleines de découvertes, et qui apporteront une perte de poids progressive et durable, en vue d’atteindre un corps dans lequel on se sent bien, on se sent plus soi-même. Mes clientes disent « plus légère ».

Nos comportements automatiques

Nos comportements automatiques

 

Plusieurs de mes clientes ressassent toujours les mêmes peurs depuis 10 ou 20 ans, une autre tend dans sa vie professionnelle vers une perfection idéale : elle fait systématiquement le travail qui lui est demandé avec un sérieux …très supérieur à ses collègues…elle ne se relâche pas à la maison non plus pour les tâches ménagères. Elle n’est d’ailleurs pas tres loin de fameux « Burn Out » désormais bien identifié en France.

 

Nous reportons tous toujours les mêmes dossiers : Moi c’est en général le classement des papiers ; rien ne me donne autant le sentiment de perdre du temps. J’ai toujours mieux à faire !

Ma cliente, elle, accomplit le rangement dans les temps, le ménage et le repassage aussi,  mais elle oublie de se précipiter dehors pour se promener quand le temps est magnifique le dimanche : Les taches de la maison ne doivent pas attendre ! Sinon, tout n’est pas en ordre, et elle entre dans le stress. Elle en oublie même, depuis quelques années de porter de l’attention à ceux auxquels elle tient le plus, de le leur dire et de les câliner.

Quant à moi, j’entoure les miens et ne laisse jamais filer un bon moment, mais qui voudra ranger mes papiers ?

 

Avec l’aide de thérapeutes, avec le développement personnel, nous identifions nos comportements répétitifs et automatiques. En sortir est une autre paire de manches ! Il nous faut régulièrement y revenir, car notre cerveau nous emmène automatiquement vers ces attitudes – là. Ce sont des sortes de « chemins neuronaux très profonds », très habituels.

Toutes les techniques de kinésiologie, Le Stress Release, le Brain Gym, le « 3 in one concept », nous apportent cette possibilité de changement, de manière douce. Nous respirons avec calme, nos muscles se relâchent, nous faisons un pas de côté, nous regardons nos vies d’un point de vue plus neutre, nous nous acceptons un peu plus tels que nous sommes, tous uniques.

Des choix deviennent possibles.

Ateliers de Kinésiologie :

J’anime des ateliers de gestion du stress en groupe de 4 personnes

 

J ‘anime aujourd’hui avec plaisir des ateliers de gestion du stress en groupe de 4 personnes.

Ce qui m’a motivée au départ, c’est ce que j’ai retiré personnellement de mes expériences de stage en petit groupe (kinésiologie, méditation pleine conscience…) : Y participer ne remplace pas les séances individuelles au cours desquelles on aborde les détails infiniment intimes de nos sentiments. C’est plutôt une dynamique supplémentaire qui nait des échanges et de la présence volontaire et enthousiaste de chaque participant, dont chacun va bénéficier au final.

Trouver pour commencer quatre clientes qui venaient me voir en séances individuelles, prêtes à tenter l’expérience avec moi n’a pas été une difficulté ! Je me suis attachée à réunir un groupe de personnes qui partageaient plus ou moins le même objectif :

– Passer des concours ou des examens difficiles

– surmonter le manque de confiance dans le travail

– Se sentir hypersensible et remué(e) par les évènements de la vie (un déménagement, un contexte familial…) durant ces périodes de concentration intense, alors que les études requièrent efficacité, productivité, régularité…

La technique « Brain Gym » ou « Education Kinesthésique », à laquelle je me suis formée (avec Paul Landon, représentant officiel pour la France de l’Éducation Kinesthésique / Brain Gym cf : www.apprendre.org) ne comporte plus de test musculaire (voir description du test musculaire sur la page « la kinésiologie » de mon site) depuis une dizaine d’années ; chacun observe ses propres sensations corporelles  :  En faisant tel mouvement, je me sens fluide ou bien plutôt « raide » et mal à l’aise ?

Nous prenons donc d’abord un temps pour cette phase d’observation de nos ressentis, puis nous pratiquons des rééquilibrages simples utilisés couramment en kinésiologie, comme des mouvements de Brain Gym, des rotations oculaires, des visualisations…

Après 3 séances d’une durée d’ 1h30 espacées d’1 mois environ, nous avons fait un point très positif : Des rencontres, des échanges, de l’écoute, des rires aussi et du plaisir à pratiquer des mouvements de Brain Gym ensemble et à mesurer que nous ne sommes pas seules à nous sentir en manque de confiance dans un contexte d’apprentissage exigeant !

Bien-sûr, cet objectif était celui du petit groupe dont je parle ici. On peut en choisir beaucoup d’autres !

 

Coût : 40 euros par séance.